je vais me re-présenter, car il semble que tout ce qui était dans l’ancien forum ait disparu. J’ai malheureusement l’impression que c’est un peu désertique maintenant.

Je m’appelle Christian Bayon, je suis luthier depuis 1976, j’ai commencé comme autodidacte, en 1979, j’ai obtenu la « Bourse de la Vocation » j’ai rencontré à cette époque Étienne Vatelot dont je suis devenu l’assistant.

de même avec Jean Frédéric Schmitt. J’ai à cette époque été un des premiers luthier ( ce n’était pas trop la mode) à faire des recherches avec l’université de Jussieu et Émile Leipp, la star de l’acoustique de l’époque. J’ai aussi collaboré avec Voichita Bucur, chercheuse spécialisé dans les bois de lutherie. En 1984, je me suis installé à Morlaix, puis à Rennes en 1986. Depuis 1990, je suis luthier à Lisbonne au Portugal. En 2003, j’ai arrêté la restauration pour ne faire que de la construction. Depuis 4 ans, j’ai un deuxième atelier à Amsterdam. Je construit maintenant plutôt des violons,  j’ai fait pas mal de violoncelles, à presque 70 ans, je deviens feignant, même si j’ai un assistant pour ébaucher.

J’ai eu la chance d’avoir une carrière de rêve comme restaurateur, de travailler sur certains des plus beaux instruments du monde, Stradivari, Guarneri, Montagnana…… non pas parce que j’étais connu mais étant le seul luthier à Lisbonne, les solistes de passage n’avait pas d’autre choix que d’atterrir chez moi ( c’était le but de mon installation dans ce pays)

voila!

Bonjour,

A mon tour de me présenter et je signerai par mon nom puisque les pseudos n’apparaissent pas.

Je m’appelle Gilbert Bordes, allias Aurliac. Je suis luthier à Etampes,  au sud de Paris, et romancier. Deux métiers qui semblent si loin l’un de l’autre et qui se rejoignent  dans l’envie de communiquer avec les autres, de trouver écho à sa sensibilité, de donner un sens à sa vie. Le matin j’écris, l’après midi je travaille dans mon atelier.  Je suis uniquement constructeur d’instruments à corde, et le violoncelle est ma passion. Tout me plaît dans la réalisation de cet instrument : la recherche du bois de qualité, la difficulté du travail  de mise en forme, qui demande une bonne condition physique, et enfin les réglages toujours assez délicats.

Pour être responsable de ce que construis du début à la fin, je vais choisir mes bois dans la forêt, épicéas dans les montagnes du Jura (à 1200 mètres où les résineux sont en concurrence avec les feuillus), et mes sycomores dans les Ardennes… Ainsi, si un instrument est mauvais, je n’ai pas l’argument de la qualité douteuse du bois, puisque je l’ai choisi…

Mon grand bonheur, étant proche de la retraite, c’est de construire des instruments à prix très abordables;   pour des musiciens disposant de peu de moyens. Entendre sonner ce que j’ai patiemment construit dans mon atelier me procure beaucoup plus de joie qu’un gros compte en banque.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 9 mois et 3 semaines par Gilbert Bordes.
• Cette réponse a été modifiée le il y a 9 mois et 3 semaines par Gilbert Bordes.

Beau profil !