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Aurliac, le il y a 2 mois.
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Sujet
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kerry117
Bonjour,
Dans beaucoup de forum les membres se présentent.
J’ouvre le bal.Multi-instrumentiste j’ai suivi un parcours musical atypique, car n’étant pas issue d’une famille de musiciens, mon chemin n’a pas rencontré le conservatoire à cause des lieux de résidence de mes parents puis des limites d’âge. Cours particuliers de piano de 8 à 10 ans puis l’été pendant mes années lycées, puis après le BAC scientifique, j’ai suivi un double cursus Musicologie à la Sorbonne et à l’école Normale de Musique de Paris où j’ai pu intégrer une classe de piano et la dernière promotion de la préparation au CAEM (chant, écriture, formation musicale, histoire de la musique, analyse, déchiffrage).
J’ai commencé le violoncelle et l’alto, à la retraite, avec de gros atouts : solides base musicales, compétences acquises lors de ma carrière professionnelle (les stages de formation continue, fonction de conseillère pédagogique, de conseillère relais pour l’organisation des rencontres chorales départementales, cheffe de choeur), une brève initiation en violoncelle pour me permettre d’aider ma fille ainée, élève dans un CRR.
Il n’y a pas d’âge pour commencer le violoncelle ou autre instrument et se faire plaisir. J’en suis la preuve vivanteRetraitée, j’ai suivi une formation dans un CRI et validé le CEM. Ensuite j’ai continué à prendre des cours avec un professeur pendant 2 ans, dans une école associative jusqu’à ce qu’il quitte la région.
Aude JM
Pseudo kerry117
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Réponses
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Aurliac
Bonjour,
A mon tour de me présenter et je signerai par mon nom puisque les pseudos n’apparaissent pas.
Je m’appelle Gilbert Bordes, allias Aurliac. Je suis luthier à Etampes, au sud de Paris, et romancier. Deux métiers qui semblent si loin l’un de l’autre et qui se rejoignent dans l’envie de communiquer avec les autres, de trouver écho à sa sensibilité, de donner un sens à sa vie. Le matin j’écris, l’après midi je travaille dans mon atelier. Je suis uniquement constructeur d’instruments à corde, et le violoncelle est ma passion. Tout me plaît dans la réalisation de cet instrument : la recherche du bois de qualité, la difficulté du travail de mise en forme, qui demande une bonne condition physique, et enfin les réglages toujours assez délicats.
Pour être responsable de ce que construis du début à la fin, je vais choisir mes bois dans la forêt, épicéas dans les montagnes du Jura (à 1200 mètres où les résineux sont en concurrence avec les feuillus), et mes sycomores dans les Ardennes… Ainsi, si un instrument est mauvais, je n’ai pas l’argument de la qualité douteuse du bois, puisque je l’ai choisi…
Mon grand bonheur, étant proche de la retraite, c’est de construire des instruments à prix très abordables; pour des musiciens disposant de peu de moyens. Entendre sonner ce que j’ai patiemment construit dans mon atelier me procure beaucoup plus de joie qu’un gros compte en banque.
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Beau profil !
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