Le chevalet doit être fabriqué dans un vieil érable, non ondé, et plutôt maillé.

J’utilise pour fabriquer mes chevalets  un érable provenant d’arbres  ayant poussé dans le Jura à une altitude d’un peu plus de mille mètres. Ce bois est très dur, très dense. Mais cela ne suffit pas : il faut tester le chevalet, l’entendre sonner quand on le laisse tomber sur une plaque de marbre. Certains donnent un son clair, limpide, d’autres un son plus sombre, moins “expressif”. Il faut choisir les chevalets au son clair qui laissent passer toutes ls vibrations alors que les autres brident les sons aigus etcertaines  harmoniques.

On peut pousser la recherche du bon chevalet beaucoup ;plus loin et tenter de modifier, dans la mesure du possible, le timbre du violoncelle, mais cela prend beaucoup de temps et demande un peu d’expérience.

Le chevalet est une pièce principale du violoncelle. Plusieurs choses sont à prendre en compte:

1 – Belge ou français? Cela dépend de la tonalité générale du cello. Un chevalet belge favorise un peu les aigus, un français est souvent meilleur pour les basses. Je fabrique des chevalets hybrides qui ont désormais ma préférence.

2 – Le bois du chevalet doit être très vieux et très dur. Il doit conduire les vibrations de la corde sans en “avaler” une partie. Donc le choix sonore d’un chevalet est très important, il faut en tester plusieurs avant de se décider.

3 – L’ajustement des pieds du chevalet sur la table est essentiel.  Il doit être parfait et cela demande un peu de dextérité.

4 -Et enfin, la position du chevalet par rapporte à l’âme est très importante. Ce positionnement demande un peu d’expérience.

Avec le temps, le chevalet peut se déformer. Il faut donc le montrer à un luthier.

Le chevalet est une pièce importante de l’instrument. Alors lequel choisir? Français ou belge?

Ma préférence va à un chevalet hybride : franco-belge, présentant des caractéristiques des deux .

Bonjour .

Changer peut être pas , mais le présenter a un luthier oui .. 10 ans  ca  fait beaucoup .