Voici quelques détails qui m'ont amusée :
- le violoncelliste, Christophe Coin, est le seul du groupe à marquer la pulsation tout au long des morceaux. Parfois avec le pied gauche, parfois avec l'autre. Très en rythme ! ^^
- la violoniste Andrea Bischof est celle qui danse le plus sur sa chaise. A un moment où ils faisaient un gros accord tous les quatre en même temps, elle a tapé si fort des pieds que j'ai bien cru qu'elle allait carrément se lever.
- l'altiste, Anita Mitterer, m'a marqué par son sourire qu'elle a gardé tout au long du morceau qu'ils nous ont offert en bis. Contente d'en avoir finit peut-être ?
- rien à dire de spécial sur le premier violon, Eric Höbarth, à part que sa technique et son son très pur m'ont beaucoup impressionnée.
En tout cas, c'était vraiment un beau programme. Est-ce que vous croyez que ce genre de musiciens peuvent stresser ? Ils parraissent tellement à l'aise sur scène. J'avais la sensation que le public n'existait pas pour eux. On n'était pas là, il n'y avait qu'eux et leur musique. C'est presque gênant pour nous d'ailleurs, cette sensation de pénétrer leur intimité.
Mention spéciale au violoncelliste qui m'a rappelé très simplement pourquoi je voulais jouer de cet instrument, à travers son magnifique solo du deuxième mouvement de Schubert.
Impressionnante aussi la vitesse de leur jeu à la fin du quatuor 9. Tiens, j'aurais dû regarder les pieds de Christophe Coin à ce moment-là ! Il ne battait peut-être plus la mesure.
