Hum un peu simpliste ton raisonnement. Les prêtres (comme les pasteurs je suppose) ne sont pas concernés par le "chômage" au sens que la demande existe, mais celle-ci n'est généralement pas suivie d'un appui financier suffisant. Elle est là la précarité. C'est pourquoi ils doivent souvent chercher un emploi et ne peuvent compter sur le seul ministère pastoral pour leur apporter de quoi vivre. C'est une des causes de la "crise des vocations" comme on dit familièrement.
Les musiciens professionnels connaissent un peu le même problème. On a besoin d'eux dans plein d'orchestres, mais on n'a pas (ou on ne se donne pas) les moyens de les payer à la hauteur de ce qu'ils méritent. Comme la musique est leur vocation ils s'accommodent éventuellement de cachets modestes, mais sont parfois contraints de trouver parallèlement un emploi alimentaire.
Kantus
participation au téléthon
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J'admire ta "positive attitude". Mais ça dépend de qui tu parles. De ceux choisissent de m'aider ou qui l'acceptent de bon coeur, je dirais que je vis "grâce à eux". Mais pour ceux qui ne l'ont pas choisi c'est différent. Si je tire profit d'une contrainte qui leur est imposée, il me semble plus juste et plus sincère de dire que je vis "à leurs dépens".cellosoleil a écrit :Je crois plutôt que nous vivons les uns grâce aux autres ... et c'est très bien comme ça.Kantus a écrit : Au fond, on vit tous plus ou moins aux dépens des autres.Kantus
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Les prêtres, je ne sais pas, mais je ne connais pas de pasteur exerçant un autre métier pour vivre, ils sont très honorablement payés ! Si mon salaire se réduisait au SMIG mais que je n'avais ni loyer ni charges ni chauffage, électricité, eau, téléphone, taxes d'habitation, frais de voiture je serai plus à l'aise, j'en suis sûre. Je ne dis pas qu'ils sont trop payés, attention, je dis qu'ils sont correctement rétribués, l'église protestante veille à ça. Je parle de l'Eglise Réformée de France, pas des autres que je connais moins. Je ne pense pas que la crise des vocations vienne de l'angoisse de la fin de mois !
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Ne connaissant pas trop l'Église protestante, je veux bien te croire, mais dans l'Église catholique la nécessité matérielle est une réalité (on y fait régulièrement des appels aux dons pour le denier du culte). Tant pis pour le côté idéaliste, mais s'il n'est pas seul à l'origine de la crise des vocations, le besoin de revenus est quand même un facteur non négligeable. Comme l'Église n'a pas les moyens de rémunérer correctement les prêtres, ils doivent souvent trouver un métier pour vivre. Or trouver un travail de nos jours est difficile et ne nous laisse pas forcément le temps de faire autre chose. Avec des diplômes de philo ou de théologie on n'a pas tellement de débouchés en dehors du séminaire. Mais je crois qu'on s'éloigne du Téléthon.
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