Concerto - Jacques Offenbach
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Titre: Concerto (militaire ?)
Compositeur: Jacques Offenbach
Instrumentation: Violoncelle et orchestre
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- harris
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Reprise du message d'origine :
oui est-ce qui parait c'est le premier enregistrement des concerto d'hoffenbach pour violoncelleAurore a écrit :J'aurais voulu savoir qui a acheté le cd du concerto d'Offenbach par Jérôme Pernoo ou l'a entendu à la radio pour avoir vos avis !!!![]()
(je l'ai acheté samedi dernier, et depuis je passe tout mon temps à l'écouter !)
Et est ce que quelqu'un connaît l'ancienne version de ce concerto, celle arrangée par J-M Clément ? (je ne la connais pas et aimerais bien la trouver pour pouvoir me faire un avis dessus).
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Re: concerto d'Offenbach
Je crois que j'ai la partition de celle là..amon06 a écrit :Et est ce que quelqu'un connaît l'ancienne version de ce concerto, celle arrangée par J-M Clément ? (je ne la connais pas et aimerais bien la trouver pour pouvoir me faire un avis dessus).
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- harris
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désolée, mais j'ai pas pu te le dire avant..
Voilà, c'est l'édition BMB.. (Mario Bois). Tu trouveras leur catalogue ICI
La couverture du concerto d'Offenbach est rouge et blanche..
![Embarassed :oops:](./images/smilies/icon_redface.gif)
Voilà, c'est l'édition BMB.. (Mario Bois). Tu trouveras leur catalogue ICI
La couverture du concerto d'Offenbach est rouge et blanche..
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Minkowski offre Offenbach
Par Eric DAHAN
QUOTIDIEN : vendredi 29 décembre 2006
Les Musiciens du Louvre-Grenoble Jérôme Pernoo, violoncelle, dir. Marc Minkowski. Ce soir à 20 heures au Théâtre du Châtelet. Loc. : 01 40 28 28 00. CD : «Offenbach romantique», (Deutsche Grammophon/Universal).
Hormis la Belle Hélène , Orphée aux enfers , la Périchole, la Vie parisienne, la Grande Duchesse de Gerolstein et surtout les Contes d'Hoffmann, au répertoire des théâtres lyriques du monde entier, on connaît toujours aussi peu l'oeuvre d'Offenbach. Aujourd'hui, son meilleur ambassadeur n'est autre que Marc Minkowski, qui, en donnant sa musique légère sur instruments anciens, a su en faire apprécier le merveilleux, et à l'occasion la discrète profondeur. En CD ou DVD, avec la complicité du metteur en scène Laurent Pelly, chaque production Offenbach signée Minkowski est une référence.
Offenbach romantique, que le chef vient de publier, s'ajoute à la liste, d'autant qu'il comporte le premier enregistrement mondial du Concerto pour violoncelle du compositeur. Comme dans le disque, dont le concert de ce soir reprend également le programme, c'est le Français Jérôme Pernoo qui tiendra au Châtelet la redoutable partie soliste de cette pièce créée le 24 avril 1847 à Paris, où s'entendent l'influence de Mozart et Beethoven, mais aussi des tournures qu'on retrouvera plus tard chez Mahler ou Chostakovitch.
Il y a quelques jours, Marc Minkowski rappelait l'importance de celui qu'on surnomma en son temps «le Liszt du violoncelle» pour sa flamboyante activité de concertiste, éclipsée par le succès de ses opéras bouffe.
Pourquoi ce Concerto a-t-il été oublié ?
Peut-être parce qu'Offenbach se l'était écrit pour lui, sur mesure, et que cette pièce de quarante-cinq minutes demande une virtuosité incroyable. On appelait également Offenbach «le Paganini du violoncelle», mais son concerto est bien supérieur à celui pour violon de Paganini, qui orchestrait à la truelle. Offenbach, dans son Concerto pour violoncelle, met sa science et son inspiration magique de compositeur d'opéra. Comme il était seul à jouer cette pièce, elle n'a pas été éditée de son temps.
Au début du XXe siècle, deux mouvements ont été légués à des personnes différentes, et on a parfois donné une version tronquée de l'oeuvre. On sait également qu'Offenbach en présentait parfois seulement un ou deux mouvements en concert. J'ai demandé à Jean-Christophe Keck, directeur de publication de l'édition Offenbach chez Boosey & Hawkes-Bote & Bock à Berlin, d'éditer une partition complète. En plus des archives familiales, il a fallu puiser dans de nombreuses sources manuscrites conservées à la Bibliothèque nationale de France, aux Archives d'Etat de Cologne, à la Beinecke Library de Yale, et à la Library of Congress de Washington. Une fois recomposé le concerto, on l'a d'abord donné en concert avec Jérôme Pernoo qui fut continuiste dans les Musiciens du Louvre. On a testé l'oeuvre avec une dizaine d'orchestres différents, en hésitant sur les différents aspects à souligner. Puis on l'a enregistrée sur des instruments d'époque. Là, le charme a vraiment opéré.
Le reste du programme souligne la fibre romantique d'Offenbach...
Oui, à commencer par l'ouverture d' Orphée aux enfers, dans la version révisée en 1874 pour la Gaîté-Lyrique. Fort de son succès populaire, Offenbach a complètement réécrit cette ouverture par rapport à la version créée aux Bouffes-Parisiens. De même, l'ouverture des Fées du Rhin, où l'on retrouve la barcarolle des Contes d'Hoffmann , avec au milieu un enrichissement mendelssohnien, témoigne de la richesse de sa veine romantique. Dans le disque et le concert de ce soir, seul le Ballet des flocons de neige extrait du Voyage dans la lune n'est pas romantique, et évoque plutôt Johann Strauss.
Vos projets pour 2007 ?
Carmen au Châtelet avec les Musiciens du Louvre-Grenoble, dans une mise en scène de Sandrine Anglade, et pour la première fois sur instruments d'époque. Ce n'est pas du snobisme. On gagne beaucoup en matière de galbe, d'équilibre ; tout est plus digeste, naturel. On a la violence de Bizet, sans le côté rugueux ; ça élimine les habituels problèmes d'accompagnement des chanteurs.
Je prépare également un Pelléas et Mélisande avec Olivier Py pour le théâtre Stanislavski de Moscou. Enfin, j'aimerais reprendre en France la production signée Laurent Pelly, pour l'opéra de Santa Fe, de Cendrillon de Massenet.
A côté des illustres Werther et Manon, Cendrillon est vraiment le troisième chef-d'oeuvre lyrique de Massenet. On y trouve une atmosphère romantique, de conte de fées, un reste de Pelléas, et des scènes de bal évoquant un peu Offenbach. C'est étrange, mais les Américains jouent cette Cendrillon bien plus fréquemment que nous.
Par Eric DAHAN
QUOTIDIEN : vendredi 29 décembre 2006
Les Musiciens du Louvre-Grenoble Jérôme Pernoo, violoncelle, dir. Marc Minkowski. Ce soir à 20 heures au Théâtre du Châtelet. Loc. : 01 40 28 28 00. CD : «Offenbach romantique», (Deutsche Grammophon/Universal).
Hormis la Belle Hélène , Orphée aux enfers , la Périchole, la Vie parisienne, la Grande Duchesse de Gerolstein et surtout les Contes d'Hoffmann, au répertoire des théâtres lyriques du monde entier, on connaît toujours aussi peu l'oeuvre d'Offenbach. Aujourd'hui, son meilleur ambassadeur n'est autre que Marc Minkowski, qui, en donnant sa musique légère sur instruments anciens, a su en faire apprécier le merveilleux, et à l'occasion la discrète profondeur. En CD ou DVD, avec la complicité du metteur en scène Laurent Pelly, chaque production Offenbach signée Minkowski est une référence.
Offenbach romantique, que le chef vient de publier, s'ajoute à la liste, d'autant qu'il comporte le premier enregistrement mondial du Concerto pour violoncelle du compositeur. Comme dans le disque, dont le concert de ce soir reprend également le programme, c'est le Français Jérôme Pernoo qui tiendra au Châtelet la redoutable partie soliste de cette pièce créée le 24 avril 1847 à Paris, où s'entendent l'influence de Mozart et Beethoven, mais aussi des tournures qu'on retrouvera plus tard chez Mahler ou Chostakovitch.
Il y a quelques jours, Marc Minkowski rappelait l'importance de celui qu'on surnomma en son temps «le Liszt du violoncelle» pour sa flamboyante activité de concertiste, éclipsée par le succès de ses opéras bouffe.
Pourquoi ce Concerto a-t-il été oublié ?
Peut-être parce qu'Offenbach se l'était écrit pour lui, sur mesure, et que cette pièce de quarante-cinq minutes demande une virtuosité incroyable. On appelait également Offenbach «le Paganini du violoncelle», mais son concerto est bien supérieur à celui pour violon de Paganini, qui orchestrait à la truelle. Offenbach, dans son Concerto pour violoncelle, met sa science et son inspiration magique de compositeur d'opéra. Comme il était seul à jouer cette pièce, elle n'a pas été éditée de son temps.
Au début du XXe siècle, deux mouvements ont été légués à des personnes différentes, et on a parfois donné une version tronquée de l'oeuvre. On sait également qu'Offenbach en présentait parfois seulement un ou deux mouvements en concert. J'ai demandé à Jean-Christophe Keck, directeur de publication de l'édition Offenbach chez Boosey & Hawkes-Bote & Bock à Berlin, d'éditer une partition complète. En plus des archives familiales, il a fallu puiser dans de nombreuses sources manuscrites conservées à la Bibliothèque nationale de France, aux Archives d'Etat de Cologne, à la Beinecke Library de Yale, et à la Library of Congress de Washington. Une fois recomposé le concerto, on l'a d'abord donné en concert avec Jérôme Pernoo qui fut continuiste dans les Musiciens du Louvre. On a testé l'oeuvre avec une dizaine d'orchestres différents, en hésitant sur les différents aspects à souligner. Puis on l'a enregistrée sur des instruments d'époque. Là, le charme a vraiment opéré.
Le reste du programme souligne la fibre romantique d'Offenbach...
Oui, à commencer par l'ouverture d' Orphée aux enfers, dans la version révisée en 1874 pour la Gaîté-Lyrique. Fort de son succès populaire, Offenbach a complètement réécrit cette ouverture par rapport à la version créée aux Bouffes-Parisiens. De même, l'ouverture des Fées du Rhin, où l'on retrouve la barcarolle des Contes d'Hoffmann , avec au milieu un enrichissement mendelssohnien, témoigne de la richesse de sa veine romantique. Dans le disque et le concert de ce soir, seul le Ballet des flocons de neige extrait du Voyage dans la lune n'est pas romantique, et évoque plutôt Johann Strauss.
Vos projets pour 2007 ?
Carmen au Châtelet avec les Musiciens du Louvre-Grenoble, dans une mise en scène de Sandrine Anglade, et pour la première fois sur instruments d'époque. Ce n'est pas du snobisme. On gagne beaucoup en matière de galbe, d'équilibre ; tout est plus digeste, naturel. On a la violence de Bizet, sans le côté rugueux ; ça élimine les habituels problèmes d'accompagnement des chanteurs.
Je prépare également un Pelléas et Mélisande avec Olivier Py pour le théâtre Stanislavski de Moscou. Enfin, j'aimerais reprendre en France la production signée Laurent Pelly, pour l'opéra de Santa Fe, de Cendrillon de Massenet.
A côté des illustres Werther et Manon, Cendrillon est vraiment le troisième chef-d'oeuvre lyrique de Massenet. On y trouve une atmosphère romantique, de conte de fées, un reste de Pelléas, et des scènes de bal évoquant un peu Offenbach. C'est étrange, mais les Américains jouent cette Cendrillon bien plus fréquemment que nous.
Je ne parle pas aux cons, ca ne les instruit même pas.
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Madame Irma a écrit :chaque production Offenbach signée Minkowski est une référence. Offenbach romantique, que le chef vient de publier, s'ajoute à la liste, d'autant qu'il comporte le premier enregistrement mondial du Concerto pour violoncelle du compositeur.
![Question :?:](./images/smilies/icon_question.gif)
et je viens d'avoir le cd de Pernoo : je préfère largement cette version du concerto à celle de Clément.. (même si cette dernière est plus abordable techniquement)
"La musique, c'est du bruit qui pense." Victor Hugo
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