La méthode Suzuki et leur nouveau site en Belgique...

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Pour ou contre la méthode Suzuki?

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flopluche
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La méthode Suzuki et leur nouveau site en Belgique...

Message par flopluche » ven. sept. 17, 2004 2:21 pm

Bonjour,
Connaissez-vous la méthode suzuki?
En Belgique, il existe un Association des professeurs enseignants cette méthode... Ils vont bientôt sortir leur nouveau site (fin de ce mois de septembre). Je vous communiquerai l'adresse dès sa mise en ligne.
Y a-t-il des personnes qui s'intéresse à ce sujet?
Florence

Biloute
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Message par Biloute » ven. sept. 17, 2004 2:38 pm

Ca me parait difficile d'etre pour ou contre quand on ne connais absolument pas , donc si tu pouvais etre un peu plus précis s'il te plait :wink:

*Azaïde*
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Message par *Azaïde* » sam. sept. 18, 2004 12:28 pm

Je ne connais pas non plus cette méthode et j'aimerais bien en savoir plus.

flopluche
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Méthode Suzuki

Message par flopluche » sam. sept. 18, 2004 5:17 pm

Quelques explications sur la Méthode Suzuki:La seule façon de commencer à comprendre ce qu’est vraiment la méthode Suzuki est d’aller observer attentivement des leçons données selon cette méthode. Bien sûr il est bon aussi de parler aux professeurs qui la pratiquent ainsi qu’aux élèves ou à leurs parents, et il est nécessaire de lire des livres ou des articles concernant la méthode ; mais aucune explication ne peut remplacer un aperçu de la pratique de la méthode.
Il est vrai, toutefois, que chaque professeur développe, au-delà de la formation qu’il a reçu comme professeur de la méthode, un style particulier adapté à son expérience et son caractère propres. Il est donc essentiel, pour bien saisir l’esprit original de la méthode, de lire l’ouvrage du professeur Suzuki, « Vivre c’est aimer » (« Nurtured by Love »).

La Méthode Suzuki est une méthode d’enseignement de la musique qui s’adresse en particulier à de tout jeunes enfants : les débutants ont en général entre trois et six ans et peuvent même être plus jeunes.
Chaque professeur enseigne à jouer un instrument particulier. Les instruments actuellement enseignés à Bruxelles selon cette méthode sont le piano, le violon et le violoncelle. Les leçons individuelles sont hebdomadaires ; il s’y ajoute, pour les instruments à corde, des leçons de groupe et, pour tous les instruments, des concerts réguliers. La participation d’un des parents aux cours est indispensable. Le rôle des parents est essentiel dans la méthode et nécessite un gros investissement en termes de temps et d’effort, surtout pendant les premières années.
Le très jeune âge des débutants ainsi que la philosophie de la méthode imposent de commencer l’apprentissage de l’instrument avant celui du solfège. Les enfants apprennent donc leurs premiers morceaux par cœur, principalement par l’imitation et l’expérimentation, avec l’aide du professeur, du parent et en écoutant un enregistrement des morceaux à apprendre. La lecture et le solfège sont introduits plus tard, en fonction de l’âge de l’enfant et de ses progrès. Il est recommandé de prévoir d’inscrire l’enfant dans une classe de solfège, à l’académie ou en privé, vers l’âge de sept ou huit ans, en complément du cours instrumental Suzuki.

Shinichi Suzuki, père de la méthode langue maternelle:
Shinichi Suzuki naît à Nagoya au Japon en 1898. Son père possède une fabrique d’instruments traditionnels, qui sera reconvertie en fabrique de violons. A l’âge de 17 ans il commence l’étude du violon. Afin de se parfaire il décide de partir en Europe, et de 1920 à 1928 il est élève de Karl Klinger à Berlin. A l’époque la présence à Berlin d’un japonais, violoniste de surcroît, fait impression, ce qui lui permet de faire la connaissance de plusieurs personnalités éminentes, entre autre Albert Einstein, qui influenceront le développement de ses idées et leur caractère humaniste. Mais il fait surtout à l’époque une observation très simple : alors que lui-même, adulte et doué de raison, a les pires difficultés à apprendre à parler la langue allemande, les petits enfants Allemands, eux, semblent la maîtriser sans effort apparent.
Il en conclut que les enfants en bas âge ont des capacités d’apprentissage supérieures et que ces capacités sont universelles (autrement dit : tous les enfants sont doués pour apprendre), et il en vient à se demander pourquoi ces capacités étonnantes ne seraient pas applicables pour l’apprentissage d’autres connaissances que celles de la langue maternelle. Il observe que les méthodes généralement utilisées pour enseigner un art difficile tel que la pratique du violon, les mathématiques, ou une langue étrangère, n’ont en général rien à voir avec la « méthode » naturellement utilisée pour transmettre la connaissance de la langue maternelle aux enfants. De retour au Japon, il décide donc de se consacrer au développement de ce qu’il appellera quelquefois la « méthode langue maternelle », en appliquant à l’enseignement du violon des principes dérivés de ses observations concernant l’acquisition naturelle du langage. Le succès de son enseignement fut tel que sa méthode s’est diffusée depuis lors à travers le monde entier.
Les principes fondamentaux de la méthode semblent beaucoup moins révolutionnaires aujourd’hui qu’à l’époque. En effet les recherches scientifiques ont depuis largement confirmé ses thèses sur la psychologie des enfants et d’autres éducateurs ont défini et appliqué des méthodes d’enseignement aux principes similaires. Pourtant on ne voit pas encore ces principes généralement appliqués dans l’enseignement musical, d’où la demande actuelle pour les enseignements « alternatifs », Suzuki ou autre.
Dans le contexte social actuel, ce que nous apporte de plus riche la méthode Suzuki tient sans doute en deux aspects essentiels : elle ouvre les portes du royaume de la musique aux enfants, bien sûr, mais aussi et surtout elle le fait en revalorisant le rôle et la responsabilité des parents dans l’éducation de leurs enfants. La Méthode Suzuki, en fait, remet les parents au cœur du processus d’apprentissage de leurs enfants, place qu’ils ont toujours eu autrefois, mais que la société technologique d’aujourd’hui a plutôt tendance à leur enlever.

Voici quelques principes fondamentaux de la Méthode: Tous les enfants sont doués, c’est à dire que tous sont capables d’apprendre à maîtriser correctement un instrument de musique, même réputé difficile.
 L’enfant commence à apprendre dès sa naissance, il faut donc se soucier de son éducation musicale très tôt et commencer la pratique d’un instrument dès qu’il en est physiquement capable.
 Un enfant aimé, heureux et constamment encouragé apprend mieux et plus vite qu’un enfant toujours puni ou récompensé uniquement pour ses réussites exceptionnelles.
 L’enfant apprend principalement grâce à ses dons innés d’observation et d’imitation. La qualité de son environnement musical et moral est donc primordial.
 De même que l’enfant commence à parler avant d’apprendre à lire et à écrire, il devrait commencer la pratique d’un instrument de musique avant d’apprendre le solfège.
 L’enfant doit entendre jouer chaque jour les morceaux qu’il apprend ou qu’il apprendra. Grâce aux enregistrements, cela est possible même si ses parents ne sont pas eux-mêmes musiciens.
 L’émulation est un facteur essentiel de motivation dans la recherche de la qualité. Les parents et les professeurs de l’enfant doivent donc s’attacher à donner l’exemple de ce qu’ils veulent voir se développer chez l’enfant, surtout en ce qui concerne la joie, l’effort et la discipline.
 Du fait de leur présence continuelle et de leur importance affective, les parents de l’enfant ont beaucoup plus d’influence réelle sur lui que son professeur, même dans le domaine d’expertise de ce dernier.
 La patience et l’amour permettent la rigueur : une mère trouve naturel de corriger inlassablement les erreurs de langage de son enfant, sans le punir quand il se trompe.
 Les autres enfants sont aussi des modèles pour l’enfant ; il est bon qu’il voit les leçons données à d’autres élèves et leurs efforts.
 Les leçons de groupe stimulent l’enfant et sa sociabilité et le motivent à travers son désir d’imiter les élèves plus avancés, et lui offre une occasion de s’amuser tout en apprenant.
 La pratique de la musique doit devenir quotidienne, d’abord chez le parent, puis chez l’enfant. C’est seulement par la pratique quotidienne que de réels progrès peuvent être réalisés et consolidés.
 La mémoire est cumulative : plus un enfant connaît de mots, plus il est capable d’en apprendre de nouveaux. Il faut donc accumuler et entretenir un répertoire de morceaux de plus en plus large si l’on veut que l’enfant conserve et développe sa capacité initiale d’apprendre.
 Le succès génère le succès : si on présente toujours à l’enfant des tâches qui lui semblent abordables il s’appliquera et se réjouira d’avoir de nouveaux défis à surmonter, car les enfants adorent répéter une expérience qui les a amusés.

http://www.suzuki-musique.org/
sur ce lien vous pourrez trouver plus d'informations...
c'est en fait le site français de cet enseignement (le belge étant en cours...)
si vous avez des questions, n'hésitez pas!
Florence

Biloute
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Message par Biloute » dim. sept. 19, 2004 6:37 pm

Hum je vois , y'a des bonnes idées il est vrai mais y'en a d'autre avec lesquelles je ne suis pas tout à fait daccord .

Autant je veux bien accorder le faite que commencer par le solfège puis par l'instrument n'est pas terrible car il dégoute souvent les enfants de la musique avant meme d'avoir essayé .

Par contre repousser les cours de solfèges à plus tard je suis assez contre dans la mesure ou c'est plus qu'indispensable pour l'apprentissage de la musique . Je dirais que savoir lire une partition c'est presque etre bilingue .

Si l'enfant n'apprend pas le solfège , c'est donc au prof de l'instrument de le faire ce qui ralenti considérablement sa progression instrumentale puisque le prof joue double jeu et l'enfant emmagazine (tient je sais plus comment ça s'ecrit ça) deux fois plus .

Bref c'est mon opinion personnel mais on ne peut progresser longtemps en procedant par imitation . Maintenant il faut voir ce que ça donne en pratique pour reellement juger mais spontanément je vote contre :p

flopluche
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Message par flopluche » lun. sept. 27, 2004 4:57 pm

Il faut bien te dire que les enfants qui débutent ont en général vers les 3 ans... Au fait, as-tu des enfants?
à cet âge, un enfant sait parler la langue française, mais ne l'écrit et ne la lit pas avant l'âge de 6 ans environ. Tu voudrais faire lire la musique à un enfant qui ne sait même pas lire le français? :shock: :? Essaie avec une enfant de 3 ans, tu m'en donneras des nouvelles...! :wink:
D'autre part, la méthode d'imitation est réellement très bonne, je pense puisqu'elle permet de compenser ce manque par une toute bonne manière (biensûr en attendant les cours de solfège).
La Méthode Suzuki est souvent mal interprêtée et critiquée pour cette raison. Mais les gens ne s'y connaissent pas et ne comprennent pas toujours. Il ne sont pas informés. En plus de ça, il y a des professeurs de musique qui disent enseigner la méthode (parce qu'il utilise le support des livre suzuki) mais qui ne sont pas formés pour... c'est ridicule... alors ça n'a plus rien avoir avec la méthode.
Penses-tu toujours que la Méthode a ce point de négatif?
Bien à toi,
Florence

flopluche
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Message par flopluche » lun. sept. 27, 2004 4:58 pm

Et toi Azaïde, qu'en penses-tu?

Annabelle
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suzuki

Message par Annabelle » mar. sept. 28, 2004 8:57 am

en tous cas, moi je ne connais pas la méthode Suzuki, mais j'ai entendu ce week-end le CD des suites de Bach jouées par Suzuki... c'est, comment dire, surprenant !...
qui connaît cet enregistrement ? qu'en pensez-vous ?!

flopluche
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Message par flopluche » jeu. sept. 30, 2004 6:37 pm

Chère Annabelle,
Ce n'est pas le même Mr Suzuki... Celui de la méthode est un violoniste. Sa méthode a été adaptée à la guitare, à la flûte, au piano et aussi au violoncelle...
Florence

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Emiliane
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Message par Emiliane » dim. oct. 03, 2004 6:48 pm

A mon avis, un enfant doit pouvoir apprendre à lire les notes avant de lire sa langue maternelle ... c'est beaucoup plus facile !
A 3 ans, peut-être pas ... et encore ... juste un peu pour pouvoir suivre la partition ...

J'ai récupéré cette année une petite fille de 8 ans qui a fait la méthode Suzuky de 3 ans 1/2 à 6 ans 1/2 ... c'est assez catastrophique !

Elle ne suit pas du tout la partition, elle joue tout par coeur !
Elle tient son archet comme un baton :? presque à pleine main !
Regarde tout le temps sa main gauche (puisqu'elle ne regarde pas la partition ça ne la gêne pas) :cry:

Je veux bien que la méthode n'est pas tout et que ça dépend surtout du prof ... pour la position, on peut dire que le prof était mauvais, ou pas exigeant sur ce point, ou que la gamine refusait de faire ce qu'on lui demandait ??? Ca je ne pense pas, car elle m'écoute bien et corrige ses défauts tout doucement ...

Mais pour la lecture !
Elle ne connait même pas les notes des cordes à vide !
Ca va être difficile de la faire reculer car elle jouait déjà vite et mal des choses un peu complexes .... mais il faut bien qu'elle arrive à lire ce qu'elle joue !

Enfin voila, sur cet exemple, je n'aime pas la méthode, forcément ! :wink:
Je trouve que c'est assez risqué de laisser les petits jouer par imitation pendant des années, ils prennent de mauvaises habitudes !


@+

Cath

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Jérémy
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Message par Jérémy » jeu. oct. 07, 2004 9:59 am

salut à tous

Concernant l'apprentissage par imitation, je suis assez partagé: j'ai personnellement appris de la sorte pendant tout un temps, et je vous dis pas le résultat: j'avais pris des tas de défauts, ma conduite d'archet était pour le moins douteuse..; Et ce, malgré que j'eus un professeur qui me donnait un cours individuel de qualité. Le problème de l'imitation, c'est que celui qui imite ne reproduit pas le mouvement tel qu'il est, mais tel qu'il a l'impression qu'il est...
Personnellement, j'ai pris une année de travail acharné avec mon professeur pour me débarrasser
des défauts que j'avais pris

Je suis par contre très enthousiaste par rapport à l'apprentssage sans partition: elle permet de se concentrer sur des détails tels que la justesse du son (plutot que de se concentrer sur un doigté écrit, l'élève doit rechercher une note par l'audition), ou sur le phrasé, qui vient alors plus naturellement... un test pour les professeurs: demandez à un élève débutant de jouer un air connu (ex: "Frère Jacques", ou "Ah vous dirais-je Maman"), d'abord sans partition, puis, montrez-la lui:
Il arrive bien souvent que l'élève se contente alors de suivre ce qui est écrit "à la lettre" ( si j'ose dire!), sans cherhcer à mettre un phrasé, une musique sur les notes.

je pense que la méthode Suzuki doit s'accompagner aussi d'un apprentissage plus "traditionnel", qui développe la technique de jeu de l'élève (et la lecture de notes : je connais de senfants de 6 ans qui savaient lire les notes avant de savoir lire le français, par réflexe), alors que la méthode Suzuki développera plus sa musicalité.
"Si tous les cons étaient des sandwiches, on aurait largement résolu le problème de la faim dans le monde"

flopluche
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Message par flopluche » jeu. oct. 07, 2004 9:18 pm

Et oui, tout le monde pénalise un peu la Méthode et remet la faute sur LE SOLFEGE (ou plutôt le manque de solfège...). Il faut bien savoir, que l'élève prend des cours de solfège dès l'âge de 7 ans! Pouvez-vous affirmer que les élèves qui commence un instrument en académie et doivent alors commencer le solfège 2 ans plus tard (en tous cas en Belgique) savent lire mieux??? Ceux-là ont alors 9-10 ans quand ils commencent à lire la musique. Où est la différence? Dans la méthode suzuki, il y a une "pré-approche" à la musique et à l'instrument. Quand aux "mauvais élèves" qui arrivent chez un autre professeur, je serais curieuse de connaître le nom de leur ancien professeur Suzuki, car beaucoup se disent enseigner cette méthode alors qu'ils ne sont pas diplômés!!! Evidemment, ça ne donne pas les résultats voulus...

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Message par Jérémy » mar. oct. 12, 2004 11:20 am

Attention, je ne suis pas du tout contre cette méthode (j'ai voté pour , d'ailleurs, dans ce sondage), et je trouve l'idée excellente, mais elle n'est évidemment pas parfaite (comme aucune autre méthode, d'ailleurs).

Dis, Flopluche, Est-ce que tu étudies au conservatoire? moi, j'aimerais y entrer d'ici deux ans :D, mais je ne sais chez qui aller :?: . Je pensais essayer au conservatoire de Bruxelles, chez Marie Hallynck ou Didier Poskin, mais je cherche des avis d'étudiants . Voici mon mail: jeremy.de.lombaerde@ulb.ac.be :D
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Emiliane
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Message par Emiliane » mar. oct. 12, 2004 11:46 am

En France, on ne commence pas à 9-10 ans, mais beaucoup plus tôt !
On peut débuter dans les conservatoires et écoles de musique, dès 5-6 ans pour certains.
Il y a l'initiation jusqu'à 6 ans, pui sla F.M. à partir de 7 ans (dès qu'ils savent un peu écrire, en fait, pour une question pratique, ce sont des cours collectifs).
Pendant les années intitation, ils peuvent très souvent faire ce qu'on appelle le pluri-instrumental, c'est à dire qu'ils choisissent les instruments qui leur plaisent le plus, et s'y initient pendant un trimestre par an (3 instruments par an en général).
Rien ne les empêche la 2ème année de faire un seul instrument, si il a une nette préférence et si le prof est d'accord .... c'est à dire si le prof sent le gamin vraiment motivé.
Ce n'est pas Susuki en particulier que je critique, c'est uniquement le principe de jouer par imitation sans pouvoir identifier sur le papier ce qu'on est en train de jouer.
Il y a beaucoup de petits pianistes qui apprennent tout par coeur car ils lisent très mal, mais au départ, ils apprennent en lisant les notes, puis pour plus de rapidité, ils jouent ensuite par coeur et malheureusement en regardant leurs mains tout le temps ! Ce n'est pas pareil, ils sont tout de même capables de suivre sur la partition (sauf s'ils ne peuvent pas jouer sans regarder leurs mains, mais c'est un autre problème).
Pour le violoncelle, en plus, s'ils jouent par imitation, ils regardent leurs mains, justement, et se tiennent complètement de travers !
Donc, j'insiste, il est important qu'ils sachent lire ce qu'ils jouent, afin de ne pas prendre de mauvaises habitudes pour la suite.
il est beaucoup plus facile de prendre des défauts que de s'en débarasser et à la limite, il vaut mieux attendre un an de plus pour commencer plutôt que de mal commencer ... J'en suis tellement convaincue que mes fils n'ont commencé que vers 7 ans, je ne tenais pas à les faire commencer au berceau. Celui de 15 ans fait de violon depuis 8 ans et est en 3ème cycle à la ville de Paris, il a commencé la clarinette l'année dernière à 14 ans et 1/2, et il a déjà un niveau fin de second cycle.
L'autre fait du violoncelle depuis 6 ans et est en supérieur.
Ils n'ont donc pas perdu de temps en débutant tard ... pas trop non plus ... et surtout avec de bons professeurs !
Je ne connais pas de violoncellistes professionnels qui aient commencé avec la méthode Susuki ... y'en a t'il ?
Dans les orchestres ?
Je serais curieuse de savoir.
@+ Emiliane

"Soyez vilain ou soyez beau, pour la santé, c'est kif-kif bourricot."
Alphonse Allais

flopluche
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Message par flopluche » ven. oct. 22, 2004 4:46 pm

Oui biensûr! Il existe des violoncellistes qui ont commencé avec la méthode suzuki et qui font partie de très bons orchestres. Par exemple, Ruben Rivera (qui est le formateur de profs suzuki pour le violoncelle) a joué durant plusieures années à la Monnaie, etc...
PS: un bon élève suzuki ne regarde pas ses mains... :wink: