Acteur, rôle : musicien. Attention les dégâts !!

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Intermezzo
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Message par Intermezzo » ven. mai 26, 2006 12:22 pm

variationsrococo a écrit :Enfin si les acteurs avaient les doigtés et les coups d'archets parfaits il n'y aurait même pas besoin de les doubler.
Je ne demandais pas à ce qu'il y ait des doigtés et coups d'archet idéaux... mais un minimum de cohérence lors de ces scènes ! Et ça, tout le monde en est capable ! Il suffit juste qu'ils soient "briefés"...
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solène
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Message par solène » ven. mai 26, 2006 7:33 pm

mouahahah variationsrococo y aurait-il en toi une fan des demoiselles de Rochefort? j'ai trouvé ça distrayant (et puis j'aime bien gene Kelly ;) ) mais franchement niais.. alors forcement ces détails m'ont marquée et bcp amusée.. ne point se vexer ;)

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Stéphane
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Message par Stéphane » ven. mai 26, 2006 9:25 pm

C'est vrai que parfois, les instrumentistes dans les films sont un peu pathétiques...
Dans les quelques films que j'ai vu (pas des masses), j'ai trouvé que dans Pride and Prejudice, ils s'en sont vraiment bien tiré. On note clairement que les instruments sont équipés en cordes en boyaux, ce sont de vrais musiciens qui jouent, et on voie que les acteurs jouent réellement au piano (sauf la soeur de Darcy).
Mais quand on arrive à un niveau de reconstistution élevé, on a tendance à bondir au moindre anachronisme/erreur : ainsi dans P&P, il n'y a vraiment pas de quoi hurler parce que le contrebassiste tient son archet façon violoncelle (école française) alors qu'à l'époque, tout le monde le tenait façon viole de gambe (école allemande). Et aussi, la grande majorité du publique ne sera pas choqué d'entendre des improvisations sur la 3e Partita de Bach (BWV 1004?).
Par contre, je trouve justement que, les partitas étant aussi des danses, le choix était très juste comme musique de bal( avec des noms tq allemande, courante, tempo du borea).
Et dans le même registre, nous ne sommes,nous autres musiciens (malheureusment) qu'une infime partie du public, et un film ayant un budget souvent limité, ils ne peuvent pas engager de vrais musiciens en plus des acteurs (déjà assez dispendieux); en effet, la majorité des gens ne remarqueront rien.
Et il faut voir que la façon de faire des films a évolué au fil du temps, découlant souvent du théatre, où l'important est l'illusion. Ce n'est que récent qu'on s'intéresse à des reconstitutions historiques vraiment fidèles.
L'un des premier est Barry Lindon, de Kubrik, où un important travail e recherche historique a été accomplis. Le réalisateur a été jusqu'à utiliser des objectifs spéciaux pour pouvoir filmer sans lumières artificielles autres que les bougies les scènes de banquet.
A plus tard
Le violoncelle, c'est le contraire du loto.
C'est pas facile, c'est cher et ça rapporte rien.

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variationsrococo
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Message par variationsrococo » sam. mai 27, 2006 12:04 am

mouahahah variationsrococo y aurait-il en toi une fan des demoiselles de Rochefort?
Eh bien oui, j'aime beaucoup les Demoiselles de Rochefort. D'ailleurs ton message m'a incité à le regarder une nouvelle fois! (au passage, j'ai pu constater que les violons n'apparaissent pas quand elle trouve le thème, mais un tout petit peu après, quand elle le joue à Simon Dame. Et l'orchestre, c'est quand.... Comment ça, c'est pas important ?). Enfin nonnon, je ne suis pas vexée :P

Intermezzo, je suis d'accord avec toi: un minimum de cohérence est indispensable.
En fait, en écrivant j'avais plutôt en mémoire les messages de de Jérémy, qui cependant reconnait le mérite de Guillaume Depardieu:
Quand il improvise sur les folies d'espagne, ou quand il joue l'arabesque, il s'en tire pas mal pour la main gauche, mais l'archet...
Quand ces acteurs jouent, on dirait que leur archet pèse trois tonnes!!!
morceau.
et de Cellosoleil:
Il ne me semble pas très difficile de tirer et pousser dans la norme du morceau, de bouger la main gauche de façon crédible et de mimer un vibrato. S'ils ont eu 6 mois de cours et qu'ils ne sont pas capables de faire ça, alors moi, je suis une surdouée du cello !
Ce que je veux dire, c'est qu'après six mois de cours, même si on a acquis les bases, on est loin de savoir tout jouer. Tirer, pousser, vibrer quand il le faut, bien faire les doigtés, cela dépend de la difficulté du morceau.
Comment vous expliquer? J'ai du mal à appréhender l'idée de crédibilité, du "faire semblant de jouer de la musique". Comment peut-on mimer un vibrato ou un coup d'archet ? Si on les mime, c'est qu'on sait les faire. Voilà pourquoi je pense que le résultat dépend du degré de difficulté du morceau.
Et bon bah, peut-être qu'il y des gens qui ne sont vraiment pas faits pour ça. Ce n'est peut-être pas facile pour le réalisateur de trouver l'acteur qui convienne dans l'intrigue et qui soit en même temps suffisament doué pour la technique de l'instrument. En général, le côté "acteur" semble passer avant. On peut j'en conviens le regretter.

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solène
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Message par solène » sam. mai 27, 2006 12:08 am

Je ne voulait pas etre madame Dame !!

(irresistible j'ai trop adoré ce passage ;) )

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math
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Message par math » dim. août 13, 2006 10:00 pm

Je déterre ce sujet pour vous parler d'un film que j'ai vu aujourd'hui: "La tourneuses de pages" de Denis Dercourt. Sérieusement foncez parce que c'est un film très (sur)prenant à propos d'une petite fille qui rêve de devenir pianiste et d'une grande pianiste qui la juge au concours d'entrée au conservatoire (avis aux futurs passeurs de concours, ne faites pas la même chose à la maison, n'est-ce pas Nawa ;) <- je ne vais pas donner l'explication de ce que je viens de dire parce que sinon je dévoile tout le film) mais rassurez-vous quand je dis que c'est une petite fille et une grande pianiste ce n'est pas non plus une histoire du genre "LA grande et magnanime pianiste qui prend sous son aile une élève pour la mener à la gloire............. et is se marièrent heureux et eurent beaucoup d'enfants............................................................." là c'est d'un autre genre, très prenant je le répète. Un réalisateur très prometteur si vous voulez mon avis. Quant aux acteurs, si cela vous intéresse, la grande pianiste c'est une magnifique Catherine Frot.

Donc je vous parle de ce film non seulement parce qu'il se déroule dans le monde de la musique, mais aussi parce qu'on y voit un violoncelliste (et oui, décidément le violoncelle est partout) qui joue en trio avec le piano et un violon. Alors je vous préviens il y a de quoi rigoler quand on le voit faire des "gammes" avant un concert et que c'est carrément pas synchrone puisque l'acteur joue ni plus ni moins qu'autre chose que ce qu'on entend (là je repense au magnifique travail d'apprentissage de Marion Cotillard et Jonathan Zaccaï sur le fil "Toi et moi" qui quand même valait le détour dans le genre, même si j'avoue qu'un vibrato si bien esacamoté est assez marrant), bon cependant tout n'est pas à jeter dans le "je suis l'acteur qui fait semblant de savoir jouer" parce que mine de rien on voit qu'il a appris un minimum car il y a au moins un moment où il fait des notes au bon endroit du manche, et encore mieux il vibre quelques fois, mais au moins sur le plan des gammes je trouve que l'ingé son aurait pu faire un effort parce que ce que l'acteur joue pourrait tout aussi bien ressembler à de l'échauffement que ce qu'on entend. Donc bon un peu déçu par ce côté mimétisme du violoncelliste, en revanche Catherine Frot fait ça super bien et en fait je me dis qu'elle a déjà dû faire du piano auparavant, parce que là le Shostakovitch passe superbement bien.

Mais celà n'enlève rien au fait que c'est un excellent film selon moi (et allez le voir pour découvrir une nouvelle utilisation du violoncelle encore insoupconnée et pour le moins utile en cas d'ennuis!)
Un jour je serai Tortelier.... ben quoi, tout le monde à le droit de rêver, non? ;) http://www.youtube.com/watch?v=t7dZLfqa ... =tortelier

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Message par cellosoleil » dim. août 13, 2006 10:08 pm

Ma fille me tanne pour qu'on aille le voir et je ne suis pas fan de piano mais s'il y a du violoncelle, alors ... je vais lui faire plaisir ! :P

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math
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Message par math » dim. août 13, 2006 10:16 pm

Surtout que sincèrement, la musique n'est finalement qu'un contexte et il ne doit pas y avoir sur tout le film plus d'un quart d'heure de musique diégétique, (terme académique, désolé mais c'est une déformation professionnelle, j'ai passé deux ans à commenter des bandes son de film), disons de musique dont la source est visible à l'écran, ici je veux parler de ce qu'on joue, et sur ce gros quart d'heure on entend très peu de piano seul. C'est aussi et surtout un film sur comment un événement de l'enfance peut avoir des répercussions sur tout un avenir, mais aussi un film sur.... bon je vais m'arrêter là sinon je vais tout expliquer.
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Message par math » dim. août 13, 2006 10:20 pm

Tiens, je viens de voir que le réalisateur de ce film est aussi celui du film "Mes enfants ne sont pas comme les autres" avec Richard Berry en père violoncelliste tortionnaire, j'avais assez aimé même si je trouvais l'histoire un peu plus..... moralisatrice. Décidément ce réalisateur me fait d'agréables surprises! (et surtout il a l'air passionné par les histoires d'enfants musiciens..... il faudrait rechercher l'origine de ce traumatisme dans l'enfance à mon avis ;))
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Message par cellosoleil » lun. août 14, 2006 8:13 am

J'ai beaucoup aimé ce film même si je l'avais trouvé un peu (mais à peine) caricatural. J'avais pas mal réfléchi, à l'époque, il est facile de se transformer en parent tortionnaire même si les gamins ne sont pas destinés à finir Rostro ! Déjà chez moi ils savent que manquer l'école se négocie mais manquer le conservatoire jamais !
Ce que j'avais trouvé très intéressant, c'est la pression que se mettait la jeune violoncelliste, en mémoire de sa mère, pour gagner l'amour de son père, pour se trouver elle-même, qui sait ?
En tout cas, j'ai appris un mot, merci Math !

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Message par variationsrococo » lun. août 14, 2006 10:40 am

Ce que j'avais trouvé très intéressant, c'est la pression que se mettait la jeune violoncelliste, en mémoire de sa mère, pour gagner l'amour de son père, pour se trouver elle-même, qui sait ?
Pour ma part, j'ai plutôt eu l'impression que cette pression et le souvenir de la mère étaient entretenus par le grand-père.

Quant à la Tourneuse de page, c'est un film intense, bien réalisé, qui montre au passage qu'un violoncelle n'est pas à mettre entre toutes les mains (ceux qui verront le film comprendront, ce n'est pas seulement parce qu'on voit que l'acteur n'est pas violoncelliste :wink: )...

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Prélude
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Message par Prélude » lun. août 14, 2006 11:21 am

Je suis allée voir le film mercredi dernier le jour de sa sortie et j'ai bien aimé. J'ai juste trouvé disproportionnée la vengeance de l'enfant, devenue grande.
Quant à la scène du violoncelliste jouant en smoking avec son pied enturbanné dans une jolie chaussure à scratch ça m' a bien fait rire.

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Message par math » lun. août 14, 2006 3:09 pm

Alors attention je vais dire un truc que vous NE DEVEZ PAS lire avant de voir le film, en réponse à ce qu'à dit Prélude: justement, cette réaction est disproportionnée pour une grande personne, peut-être parce que Mélanie n'est aps devenue une grande personne. Dès le premier plan où on la voit adulte on voit qu'elle a gardé beaucoup de ce qu'elle avait dans l'enfance, puis on se rend compte dans son appartement qu'elle a gardé la statue qui ne représente plus son ambition de devenir pianiste mais son désir de se venger de l'affront d'Ariane. Et malgré des évolutions perverses que l'on voit au cours du film, Mélanie est restée cette enfant qui se venge oeil pour oeil, dent pour dent, et là j'avoue qu'elle a parfaiement réussi son coup puisqu'elle inflige à Ariane tout ce que celle-ci lui a fait subir involontairement mais par manque de respect, ou du moins elle inflige à Ariane ce qu'elle peut, et puis le reste à son fils, ce qui, là aussi est bête et méchant et aussi iréfléchi qu'une vengeance d'enfant. Mais bon je vais arrêter là parce que sinon je me mets à écrire trois pages (là aussi, déformation "professionnelle", ou plutôt estudiantine)



Voilà maintenant vous pouvez relire ce qui n'ont pas vu le film parce que je vais parler d'autre chose ;)

Je suis d'accord avec Cellosoleil sur "Mes enfants...", surtout sur la détermination de la jeune fille (mais j'avoue que je devrais le revoir car à l'époque je ne me prêtais pas à la réflexion sur un film, j'avalais un peu sans réfléchir, simplement content de m'être fait raconter une belle histoire), et puis pour parfaire mon petit apport lexical je vais donner une définition plus exacte du terme "diégétique" (car là je n'ai parlé de cet adjectif que pour la musique): ce mot vient du nom "diégèse" qui désigne le récit cinématographique, soit ce qui se passe à l'écran ou dans l'histoire (présente, passée ou future des personnages) sans être montré. Donc est diégétique tout ce qui se rapporte à ça, et justement pour être précis on parle de musique diégétique pour celle dont on peut identifier la source dans le film, ce qui veut dire que les personnages peuvent aussi en identifier la source (si on la voit, par exemple pour une radio ou quelqu'un qui joue, on va parler de musique "in", si on ne la voit pas mais qu'elle est par exemple émise dans la pièce à côté, elle sera qualifiée de "hors-champ"), et puis il existe la musique extra-diégétique que les personnages ne peuvent normalement pas entendre, et là on parle de musique off, ou encore musique de fosse. (Un exemple, un exemple!!!...................... bon d'accord, je m'incline devant votre enthousiasme débordant: euh................................... ah oui! Dans Star Wars par exemple, il y a de la musique pendant les batailles spatiales ou encore dans les baisers langoureux des héros, et ben tout ça c'est du off parce qu'on imagine bien qu'il n'y a pas d'autoradio dans les vaisseaux, et puis de toute façon même s'ils en avaient ils ne capteraient pas grand chose, et ça je vous expliquerai pourquoi une autre fois ;))

Voilà j'espère que j'ai été clair et pas trop ennuyeux, mais il est important pour moi d'être exact sur les termeqs que j'utilise, et puis ainsi vous pourrez briller dans vos conversations mondaines avec ce nouveau mot :lol: Prochaine leçon: montage parallèle et montage alterné! (non je rigole, d'ailleurs j'ai pas encore pigé la différence parce que même nos profs ne sont pas d'accord entre eux alors on oublie ;))
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Message par cellosoleil » mar. août 15, 2006 8:22 pm

Bon, je sors du ciné avec les enfants (dont la petite celliste de onze ans et des poussières, qui a eu pour seul commentaire : oh, elle devient lesbienne ! ) !
En effet, elle est frappadingue cette Mélanie ! Ça se voit dès qu'elle referme le piano sur les doigts de la concurrente d'après ! C'est récurrent, chez ce réalisateur, il a dû se faire claquer un couvercle sur les doigts quand il était petit !
Bon, la scène avec la pique du violoncelliste nous a bien fait plaisir,(j'ai eu peur un instant qu'elle lâche le violoncelle mais ce qu'elle a fait est nettement plus malin ! ) on s'est juré d'affuter nos piques ... plus personne n'essaiera de nous bousculer en sortant du bus !
Il se trouve que ma fille a un compte à régler avec le directeur de son conservatoire ... je lui ai fait jurer de ne pas semer le carnage dans sa vie !!!! :roll:

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Message par drougaya » mer. août 30, 2006 7:20 pm

Bonjour!

Il me semble que personne ne l'a encore indiqué : le réalisateur de la Tourneuse de pages, Denis Dercourt, est professeur d'alto... et accessoirement licencié de philosophie, ce qui me laisse espérer un avenir dans la musique (même si j'ai passé la licence en lettres..)...!
Quant à Catherine Frot, je crois avoir lu dans un article qu'elle n'était pas du tout musicienne. Mais j'ai quand même été impressionnée par sa façon de jouer du piano (sûrement parce que je ne connais presque rien à cet instrument!). En tout cas, j'ai beaucoup aimé ce film, et zut à ceux qui disent qu'il ne s'y passe rien. je suis allée le voir 3 fois, rien que pour me délecter des petits sourires en douce de Mélanie/Déborah François... hin hin hin....