masha a écrit :drougaya a écrit :tico63 a écrit :(réctifications, il n'y a que trés peu d'alexendrins qui font 12 pieds il me semble)
"syllabes"... les vers français n'ont pas de pieds, mais des syllabes...

Ah bon !? Quand est-ce qu'interviennent les pieds alors ?
Les "pieds" n'existent pas en poésie française, dont le vers (classique) repose sur la syllabe (de 1 à 12 en général. 12 étant pour le vers "classique de chez classique")(je laisse volontairement de côté la question de l'accentuation et du rythme que l'on oublie pourtant trop souvent), mais ils existent dans la poésie latine et grecque, qui au contraire de la française, ne reposent pas sur un nombre précis et régulier de syllabes, mais sur leur quantification (elles sont soit brèves, soit longues, dans leur prononciation)
Un pied, en vérité, regroupe plusieurs syllabes, comme, par exemple, le dactyle : 3 syllabes, 1 longue et 2 brèves. Les vers latins, grecs, anglais (pour les autres langues, j'ignore tout) sont un agencement de différentes sortes de pieds...
Bon, évidemment, on peut parfois trouver chez certains poètes français des réminiscences des poésies antiques, et des groupes de syllabes ou de mots qui rappellent les pieds (en général l'iambe : 1 brève, 1 longue, ou l'anapeste (2 brèves une longue)) mais c'est un phénomène très ponctuel (des bouts de vers), qui n'a rien d'un système entier basé sur la quantification des syllabes...
Voili voilou..
