Dans ce que vous dîtes, la problématique est donc bien la même pour tous, à la base, c'est la durée de la note, ou plutôt l'espace temps qu'elle occupe.
Afin de le faire comprendre aux élèves, je les fais marcher dans la nature et donne la consigne suivante : compter les temps 1-2-3 et 4, à 100% du temps, j'ai bien l'impulsion du pied qui se pose sur le temps et un grand silence entre les deux pas. En demandant de faire durer l'élocution des temps jusqu'au posé du pied suivant, il y a déformation de la foulée... la pulsation est perdue. Donc, ce que nous prenons pour une durée qui ne va pas à son maximum, est en réalité une pulsation polluée par une consigne supplémentaire. Facilement vérifiable si vous demandez à l'élève de vous tenir la main et de serrer celle-ci la durée du temps. Ce que nous retrouvons fréquemment lors de l'étude, se matérialise par le coup d'archet qui part en vrac pour faire rentrer (presque) toutes les notes.
Le tempo, le temps, la pulsation autant d'éléments qu'il faut nouer, mais comment...c'est sans compter (jeux de mot) qu'il faut lire la
partition, placer le coup d'archet etc. Je pense, et vous me direz ce que vous en pensez, que le plus dur c'est de gérer le vide en gardant la pulsation sur laquelle on peut toujours se récupérer.
Jbap, c'est le même problème que pour avoir 2 clôtures, il faut 3 poteaux
Kataway, effectivement le but de cette écriture est d'occuper le cerveau. Étonnant d’ailleurs, que l'écriture des silences n'ai perturbé personne.
Cello-mania, avec les ballon on est bien dans l'occupation de l'espace temps.
Avec un second violoncelle, on discute, avec un piano, on obéit.